L’ostéopathie, une médecine jeune
« L’ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps. »
Andrew Taylor Still
A.T.Still est le pionnier de l’ostéopathie humaine. Le nom de l’ostéopathie est né en 1885 et une première école est ouverte en 1891 à Kirksville par Still. Le concept d’ostéopathie est complété par William Garner Sutherland qui ajoutera principalement la notion de mécanisme crânien dans les années 1930. L’ostéopathie n’arrive en France qu’en 1949. C’est le Dr. Dominique Giniaux, qui était vétérinaire en premier lieu, qui va se tourner vers l’ostéopathie et les médecines alternatives dans les années 1970. Puis en 1980, il abandonne définitivement la médecine vétérinaire pour devenir le premier praticien ostéopathe sur les chevaux.
C’est seulement en 2011 qu’une ordonnance est actée pour autoriser la pratique de l’ostéopathie par des ostéopathes non-vétérinaires en France.
Une vocation depuis toute petite
Depuis qu’on m’a mise sur un poney vers 3 ans, les chevaux sont devenus ma passion. Je ne parlais plus que de ça, les murs de ma chambre étaient recouverts de posters de chevaux et j’ai pu faire de l’équitation pendant 14 ans.
De cette passion est née l’envie de les soigner. Bien-sûr la première idée fut de devenir vétérinaire. Mais au fil du temps, je me suis rendu compte que ce n’était pas ce qui me correspondait le mieux. Je me suis donc renseignée sur les autres métiers du monde animal quand on m’a parlé de l’ostéopathie pour les animaux. En regardant les programmes et la façon de travailler de ce métier, j’ai su tout de suite que c’était ce que je voulais faire. Plus j’avançais dans ma formation, plus le métier me plaisait. J’ai fini par obtenir mon diplôme en 2020.
L’ostéopathie est une médecine dite « douce ». Le but de l’ostéopathie est d’aller la sens de l’animal, pas de le contraindre. Il est primordial d’obtenir sa confiance pour qu’il nous laisse faire. Et pour cela il faut parfois faire preuve de patience et ne pas le brusquer. Le plus difficile est de bien être à l’écoute car même si les animaux ne parlent pas verbalement, ils nous parlent avec leur gestuelle. C’est pourquoi il faut être également observateur des signaux de détresse, de douleur ou bien de satisfaction qu’ils nous envoient.
- Douceur
- Patience
- A l'écoute
- Observation
Mes certifications et diplômes
Formation de 5 ans à l’Ecole Française d’Ostéopathie Animale (EFOA) de Caen.
Examen du CNOV en cours.
Certificat de communication animale.